Le cours de mathématique
ne se limite pas à transmettre des connaissances. Il s’élabore au départ d’objets, de situations vécues et observées dans le réel ou de questions à propos de faits mathématiques. Comme les autres cours, il développe la coopération, la prise de parole, l’écoute, la régularité dans le travail… Mais de manière plus spécifique, le travail mathématique initie l’élève à une certaine façon d’argumenter, dans un cadre de pensée et avec un langage propre à cette discipline. Ce type de compétence s’acquiert pendant les cours eux-mêmes, mais aussi lorsqu’il structure ses notes, assimile, produit et rédige une argumentation, présente un travail sous une forme qui le valorise et le rend utilisable aux autres.
L’enseignement de la mathématique
se fait en « spirale ». Tout ce qui est appris précédemment est utile et est à la base des cours pour les années suivantes. Chaque notion vue une première fois à un niveau élémentaire, est reprise et approfondie plusieurs fois dans un contexte élargi avant d’arriver à maturité, d’être généralisée et théorisée.
Les compétences mathématiques
sont indissociables du domaine dans lequel elles s’exercent. À chaque chapitre prévu par le programme est associée une liste de tâches classées selon trois axes de compétences : expliciter les savoirs et les procédures, appliquer une procédure et résoudre un problème.
Au premier degré (1re et 2e années),
le cours est structuré en quatre domaines :
Au deuxième degré (3e et 4e années),
le cours est axé sur les thèmes suivants : algèbre, trigonométrie, géométrie dans le plan et dans l’espace, statistiques, introduction à l’analyse.
Au troisième degré (5e et 6e années),
deux possibilités s’offrent aux élèves :